Dès 11 ans
« Chaque jour, des objets et des gens disparaissent, vous les pensez perdus ? Ils ont été volés par des créatures venues d’un autre monde pour arracher des morceaux du nôtre : les croquemitaines.
Un superbe « livre-objet » ave une couverture cartonnée noire, une illustration bleu brillante, des tranches dessinées de ronces noires. A le tenir dans les mains, le nouveau roman de Victor Dixen est une promesse d’aventures … Sur la couverture, trois personnes : une jeune fille, un jeune garçon tenant une batte de baseball et une femme toute de noire vêtue, chapeauté, à peine visible, également un chat noir sous la menace d’un monstre effrayant, aux cornes gigantesques, au corps de ronces. C’est Noémie Chevalier qui a de manière slendide, illustré ce roman.
Le décor est planté. A vous la lecture savoureuse de ce roman.
Lucy, orpheline, condamnée à vivre avec sa tante Doris
La vie de Lucy bascule quand sa mère disparaît mystérieusement, laissant une valse de Tchaïkovski tourner en boucle sur la platine. Pour la jeune fille habituée à vivre dans un chalet situé au bout d’une route de montagne, dans la forêt des Catskills, à l’est de l’Etat de New York, c’est le choc. Elle se retrouve hébergée par sa tante Doris, à New York, qu’elle connaît si peu et contrainte de voler dans les trains de New York, pour « payer » son loyer. Un jour, elle ramasse un objet insolite, un pendule. Un pendule surprenant, qui chauffe sa main lorsqu’elle le touche. De péripéties en péripéties, elle rencontre Rita Perdido, une femme, toute vêtue de noir, entourée de secrets qui lui propose de rejoindre son agence de retrouvage.
Une mystérieuse castre : les retrouveurs
Lucy découvre alors un monde mystérieux et inconnu, une castre en voie de disparition : les retrouveurs. Ces derniers ont le pouvoir de pénétrer dans les oubliettes pour rapporter les objets, les personnes et les souvenirs perdus. Persuadée que sa mère a été enlevée par un croquemitaine, Lucy se lance à sa recherche, aidé de Jasper et de Rita Perdido.
Trouver sa place dans le monde
« Dans ce récit, je m’adresse à des lecteurs et lectrices dès l’âge de 11 ans. (…) En écrivant Agence Perdido, j’ai voulu me placer dans le sillage des œuvres qui parlent le mieux à mon sens de cet âge-frontière, entre la fin de l’enfance et le début de l’adolescence, entre apprentissage du monde et apprentissage de soi, où il ne s’agit pas de changer le monde que d’y trouver sa place.
Victor Dixen signe un livre haletant avec un univers sombre et envoutant, peuplé de dangers et de magies, et dans lequel la jeunesse dévoile des ressources insoupçonnées pour toujours ouvrir une fenêtre sur l’espoir et contrecarrer les funestes projets d’adultes malveillants. Des mondes mystérieux s’ouvrent devant le lecteur, qui les découvre au fur et à mesure des rencontres que fait Lucy.
Victor Dixen aborde aussi la question de la perte. « J’aborde le thème de la perte sous toutes ses formes, depuis les petits objets du quotidien, jusqu’au grand deuil », indique-t-il dans le texte de présentation du roman. Ce n’est pas parce qu’on a perdu un être cher, qu’on est condamné à l’oublier. Parfois, la perte de quelque chose à quoi l’on tenait beaucoup nous permet d’ouvrir les yeux sur une nouvelle dimension de notre existence et de réinventer sa vie. »
Le livre existe aussi en livre audio : parfait pour s’installer dans un canapé et une folle soirée pleine de frissons. Une version bande-dessinée est prévue en 2025.
Victor Dixen a déjà signé « Animale », « Cogito », « Extincta » et les sagas « Phobos » et « Vampyria ».
Edition Bayard Jeunesse – parution en octobre 2024 - livre relié : 21,90€ - livre broché : 16,90€ - 480 pages
https://www.bayard-editions.com/livres/83881-les-derniers-retrouveurs/
Article écrit en octobre 2024
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